Le Monde... Suite
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Réponses du Monde à la lettre Paris précédemment citée...
Madame, Monsieur,
Je vous remercie beaucoup de la réaction que vous nous avez fait
parvenir après la publication dans Le Monde du 16 juillet d'une analyse
intitulée « Les parents, les instits et le droit de grève ».
Je l'ai lue avec un grand intérêt. De tels échanges avec nos lecteurs
nous sont précieux lorsque nous avons à parler de nouveau de tel ou tel
sujet.
Pardonnez-moi de ne pas argumenter davantage avec vous personnellement.
J'ai reçu de si nombreuses lettres et courriels qu'il m'est impossible
de répondre dans le détail à chacun de mes correspondants.
Beaucoup de ces correspondants insistent sur les problèmes de l'école,
les méfaits de la politique gouvernementale et les difficultés du métier
d'enseignant.
Comme vous avez pu le noter, ce n'était pas l'objet de cette analyse.
Limité par la place, je me suis borné à expliquer qu'aux yeux de la
majorité des parents les grèves à répétition des « instits » étaient de
plus en plus mal perçues.
Il me semble qu'au vu de leurs réactions, cette culture de la grève
n'est plus adaptée à notre époque. Au demeurant pour quels résultats ?
Il n'est pas interdit aux syndicats de se poser la question.
Avec l'expression de ma considération distinguée.
Bertrand LE GENDRE
Editorialiste Le Monde
Professeur associé Université Paris-II Panthéon-Assas
-------------------------------------
Monsieur, nous vous remercions de cette réponse dont les phrases
suivantes ont particulièrement retenu notre attention:
Comme vous avez pu le noter, ce n'était pas l'objet de cette analyse.
Limité par la place, je me suis borné à expliquer qu'aux yeux de la
majorité des parents les grèves à répétition des « instits » étaient de
plus en plus mal perçues.
Peut être avons nous mal lu, mais ça n'est pas ce qui nous semblait
ressortir prioritairement de votre article.
D'une part nous nous étonnons de cette "majorité de parents" dont vous
évoquez le ressenti sans l'appui d'aucun chiffre ou de référence. De
notre expérience, les parents sont peu enclins à se positionner sur des
questions qui ne les touchent pas directement, les chiffres relatant le
taux de grêve dans l'enseignement nous semblent ne pas être à même de
relayer un positionnement aussi massif. De plus, les mobilisations des
parents viennent bloquer une bonne partie des effectifs. Entre les
mobilisés et les non exprimés où est cette majorité de parents?
De plus, le vocabulaire relayé et employé affiche un positionnement très
subjectif.
Mais surtout, cette analyse contestable tente de présenter comme une
aubaine un texte dangereux, vantant son passage en urgence! C'est
inacceptable.
Il me semble qu'au vu de leurs réactions, cette culture de la grève
n'est plus adaptée à notre époque. Au demeurant pour quels résultats ?
En effet, ce point nous semble aussi imposer que nous nous interrogions
tous! Car le soulèvement de ces enseignants, qui ne sont plus écoutés de
leur hiérarchie, est désintéressé et argumenté.
Il nous semble donc nécessaire que tous s'interrogent de manque de
réactivité de ce manque de réaction la hiérarchie.
Est il de plus louable que la grêve se voit ainsi vidée de son
efficacité? Que faudra-t-il alors faire pour se faire entendre des
dirigeants? Prendre les armes?
Dans l'espoir de vous voir très prochainement écrire sur ce point, nous
vous prions d'accepter, Monsieur Legendre, nos plus sincères salutations.
Madame, Monsieur,
Je vous remercie beaucoup de la réaction que vous nous avez fait
parvenir après la publication dans Le Monde du 16 juillet d'une analyse
intitulée « Les parents, les instits et le droit de grève ».
Je l'ai lue avec un grand intérêt. De tels échanges avec nos lecteurs
nous sont précieux lorsque nous avons à parler de nouveau de tel ou tel
sujet.
Pardonnez-moi de ne pas argumenter davantage avec vous personnellement.
J'ai reçu de si nombreuses lettres et courriels qu'il m'est impossible
de répondre dans le détail à chacun de mes correspondants.
Beaucoup de ces correspondants insistent sur les problèmes de l'école,
les méfaits de la politique gouvernementale et les difficultés du métier
d'enseignant.
Comme vous avez pu le noter, ce n'était pas l'objet de cette analyse.
Limité par la place, je me suis borné à expliquer qu'aux yeux de la
majorité des parents les grèves à répétition des « instits » étaient de
plus en plus mal perçues.
Il me semble qu'au vu de leurs réactions, cette culture de la grève
n'est plus adaptée à notre époque. Au demeurant pour quels résultats ?
Il n'est pas interdit aux syndicats de se poser la question.
Avec l'expression de ma considération distinguée.
Bertrand LE GENDRE
Editorialiste Le Monde
Professeur associé Université Paris-II Panthéon-Assas
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Monsieur, nous vous remercions de cette réponse dont les phrases
suivantes ont particulièrement retenu notre attention:
Comme vous avez pu le noter, ce n'était pas l'objet de cette analyse.
Limité par la place, je me suis borné à expliquer qu'aux yeux de la
majorité des parents les grèves à répétition des « instits » étaient de
plus en plus mal perçues.
Peut être avons nous mal lu, mais ça n'est pas ce qui nous semblait
ressortir prioritairement de votre article.
D'une part nous nous étonnons de cette "majorité de parents" dont vous
évoquez le ressenti sans l'appui d'aucun chiffre ou de référence. De
notre expérience, les parents sont peu enclins à se positionner sur des
questions qui ne les touchent pas directement, les chiffres relatant le
taux de grêve dans l'enseignement nous semblent ne pas être à même de
relayer un positionnement aussi massif. De plus, les mobilisations des
parents viennent bloquer une bonne partie des effectifs. Entre les
mobilisés et les non exprimés où est cette majorité de parents?
De plus, le vocabulaire relayé et employé affiche un positionnement très
subjectif.
Mais surtout, cette analyse contestable tente de présenter comme une
aubaine un texte dangereux, vantant son passage en urgence! C'est
inacceptable.
Il me semble qu'au vu de leurs réactions, cette culture de la grève
n'est plus adaptée à notre époque. Au demeurant pour quels résultats ?
En effet, ce point nous semble aussi imposer que nous nous interrogions
tous! Car le soulèvement de ces enseignants, qui ne sont plus écoutés de
leur hiérarchie, est désintéressé et argumenté.
Il nous semble donc nécessaire que tous s'interrogent de manque de
réactivité de ce manque de réaction la hiérarchie.
Est il de plus louable que la grêve se voit ainsi vidée de son
efficacité? Que faudra-t-il alors faire pour se faire entendre des
dirigeants? Prendre les armes?
Dans l'espoir de vous voir très prochainement écrire sur ce point, nous
vous prions d'accepter, Monsieur Legendre, nos plus sincères salutations.
AgnèsParentProf- Messages : 23
Date d'inscription : 29/06/2008
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